Soumis au réchauffement climatique, les bâtiments affrontent plus fréquemment des phénomènes extrêmes telles que canicules ou inondations. Comment les y préparer ?

 

Dans un article paru sur son site internet, l’association Qualitel applique aux bâtiments la notion de résilience (« la capacité à absorber un événement extrême et à ‘’rebondir’’ »). Comment, du fait du réchauffement climatique, s’adapter à l’évolution des consommations énergétiques (plus de climatisation, moins de chauffage) ? Comment, après une inondation, reprendre rapidement un fonctionnement normal tout en ayant « appris » de cette expérience ?

 

Plus largement, la gestion des risques naturels appliquée à un ouvrage (bâtiment, route, pont…) se base sur une bonne connaissance de son environnement. Elle suppose la mise en œuvre de moyens permettant de minimiser les dégâts en cas de sinistre et d’assurer la continuité de son fonctionnement. Mieux encore, gérer, c’est prévoir et s’adapter aux situations créées par ces nouvelles conditions climatiques.

 

A titre d’exemple, l’article évoque la nécessité d’une « stratégie globale » pour protéger un bâtiment d’une potentielle inondation consistant soit à « céder » à l’eau, soit à l’« éviter » ou encore à « résister ». De même que pour la canicule, les solutions visent à limiter le phénomène de concentration de chaleur autour et à l’intérieur du bâtiment (volets, végétalisation…). Dans tous les cas, l’objectif est de sensibiliser les maîtres d’ouvrage à ces phénomènes, de façon à mieux protéger les bâtiments et leurs occupants.

 

Chiffre : 100

La Fondation Rockefeller est à l’origine d’une initiative nommée 100 Resilient Cities qui rassemble 100 villes (dont Paris) qui souhaitent s’engager dans une stratégie de résilience face au changement climatique.

 

 Source : 

Qualitel.org : www.qualitel.org/experts/changement-climatique-batiments-strategie-resilience-impose/

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